old plane rotating

MES AVIONS

 

Le Mirage 2000

C'est un petit bout de polystyrène de quelques centimètres d'envergure et de 500 grammes. Dés l'achat j'ai intégré pas mal de modifications par rapport à l'original, le SPEED 400 et l'accu de 6 éléments ont été remplacés par un SPEED 480 et un accu de 7 éléments : plus de puissance et un poids inférieur, pourquoi se priver ?

Vue du dessus du petit bout de polystyrène.

De 3/4.

Sans flash, ça donne une meilleure idée de la petite taille de la bête.

Le vol :

Lors des premiers vols ça a plané mais la puissance n'était pas suffisante pour monter... ça reste malgré tout contrôlable mais j'ai eu un doute sur la puissance dispo...

Tout compte fait, avec un bon lanceur, ça marche pas mal du tout. Le tout est d'éviter de voler en second régime car la traînée est alors tellement énorme que le moteur n'assure plus assez pour accélérer. Le vol est tendu mais les montées ne sont pas décoiffantes (guère plus de 15° à vitesse constante). Les tonneaux sont en revanche effarants de rapidité (sans forcer on en passe trois dans la seconde). L'avion est stable pour sa taille et la visualisation est très correcte malgré l'homogénéité de couleur.

Je l'ai essayé avec des grands débattements... L'ERREUR !!! Difficile de jauger le roulis (pas réussi à compter les tonneaux...) et la profondeur marsouine et entraîne souvent du vol second régime (un cobra tous les 20 mètres...).

Je l'ai perdu vraisemblablement sur un top radio qui a tiré la profondeur au max et l'a mis en chandelle. Il est retombé en marche arrière et a dû s'emmêler l'antenne dans l'hélice car après stabilisation en vol horizontal je ne maîtrisais plus grand chose. Il est allé se planter verticalement dans un champ de colza, on ne l'a récupéré qu'à la moisson... définitivement mort, il s'est sacrifié pour épargner le récepteur et le moteur. Les servos sont morts et l'accu va devoir être sérieusement cyclé pour reprendre un peu de poil de la bête...

 

L'indoor

Basé sur un plan encarté d'un JODEL, j'ai réduit au maximum... et je n'ai pas gagné un gramme !!! Ça volait pas mal mais la puissance et l'autonomie n'étaient pas au rendez-vous. Le petit GWS réducté 7:1 allié à un accu 8 éléments 350 mAh le maintenait juste en l'air (dommage que les brushless et LiPo n'existaient pas encore...). Il a été déséquipé en faveur du Mirage 2000.

Vue générale.

Gros plan sur l'astucieux principe de fixation du moteur qui permet de le changer d'avion en un rien de temps.

Disposition de l'accu "en sac à dos". On remarque qu'il a été déséquipé.

 

 

Le Mostiko

Basé sur un plan de lancé main. Motorisé au début avec un SPEED 400 6V et 7 éléments 1100 mAh. Gentil planeur de beau temps, quatre à cinq montées à 50 mètres par vol et bon gratteur.

Remotorisé par un SPEED 400 réducté 4:1 avec une hélice 11:8 CAM GEAR PROP  : ça grimpe aux murs !!! Comme il est sérieusement alourdi par rapport au lancé main de base il est beaucoup moins bon gratteur mais reste honorable en terme de finesse. C'est un joujou très agréable. L'aile en deux parties permet un transport aisé, prévoir un chargeur rapide au cas où un terrain sympa passerait par la fenêtre de la voiture... Tellement agréable qu'il n'a été cassé qu'une fois (coupure récepteur). Il a été réparé en 6 heures...

L'avion dans sa dernière configuration (sans le capot qui gênait la fermeture de l'hélice).

Dernière évolution : le passage au brushless. Un SPEED 320 remplace le SPEED 400 réducté, l'hélice et l'accu sont conservés. Beaucoup mieux ! Encore plus de puissance, trajectoires tendues et tonneaux ascendants (pas facile avec un deux axes mais ça passe). Et en plus le gain d'autonomie est conséquent... 1/4 de voltige débridée ou 1/2 de vol tranquille sans vraiment couper le moteur. On peut arriver à une heure de vol en faisant des montées rapides et des recherches de pompes. Dommage que je ne puisse pas sortir l'accu actuel pour passer au LiPo.

Il a été détruit par un collègue sur un top radio ras du sol (pourquoi ça n'arrive jamais quand on a assez d'altitude pour récupérer le coup ?).

 

Le Barracuda

Le héro de la section "humour". Ces photos sont celles de la deuxième version, corrigée à partir des impressions du film. Prometteur mais il y a encore du pain sur la planche tant au niveau technique qu'au niveau de ma propre maîtrise d'un engin volant...

C'est pointu... l'absence de la vérrière y est pour beaucoup.

Le moteur a été avancé de 8 cm pour améliorer le centrage en perdant du poids (-500 grammes tout de même).

Forcément, il a fallu aménager un peu...

Résultat des essais du mois de Mai 2003 :

S'est comporté comme le mirage 2000 en second régime, contrôlable mais sous-motorisé. Il a cette fois-ci décollé tout seul malgré une fragilité certaine de la roulette de nez. Le vol s'est en réalité réduit à un demi-tour et un atterrissage un peu trop tôt car la puissance trop faible n'a pas été suffisante (moteur serré) pour effectuer la totalité du virage. Il a décroché en entrée de piste à 3 mètres de haut et il a manqué la piste de 20 cm, ce qui a fauché la roulette de nez. La vitesse de vol dans cette phase de vol lent est ridiculement faible (un homme au pas !) et le décrochage se récupère très bien (mais 3m c'est un peu court quand même). Une petite réparation et une remotorisation et hop !! ça repart !!

 

Le Maroflyer I

Construit sans plan en un temps record, premier crash après désertion de l'aile... corrigé et remotorisé (un peu trop en fait...). Deuxième crash sur perte de vue car il va très vite et sa visualisation est assez difficile (blanc et bleu comme les nuages dans le ciel... je déconseille fortement). Depuis il a fait encore quelques vols mythiques mais la maîtrise commence à venir. C'est un avion très puissant (OS46FX pour 2 kg, ça s'explique), capable de montées à la verticale à l'infini. Il est très instable sur l'axe de roulis malgré le fort dièdre. Il ne supporte pas les pistes en dur (erreur de conception du train d'atterrissage). C'est mon avion de tous les jours, ça apprend à gérer le stress... Autre chose : il a été chronométré à presque 200 km/h.

Il n'est pas beau mais il en est conscient, il a tenté de se suicider plusieurs fois.

Vue sur la commande des ailerons (pas une réussite) et la commande de gaz par l'extérieur du fuselage (beaucoup mieux).

Le beau centrage... plombs de pêche 20 grammes.

Vue sur la roulette de queue et la laideur des multiples réparations des empennages, je ferai mieux la prochaine fois.

Résultat des essais du mois de Mai 2003 :

Toujours pas à l'aise sur les pistes en dur, le lancé à été tenté malgré la forte charge ailaire. Il décolle bien avec cette méthode à condition de mettre le manche au ventre au moment du lancé. Il faut environ 5m à l'hélice pour accrocher correctement. Pendant cette phase délicate il s'enfonce très peu et reste bien à plat. Une fois l'accroche de l'hélice assurée il part comme une flèche à la verticale si on ne relâche pas très  vite le manche. La perte de 100 gr de plomb d'équilibrage sous les empennages lors d'un vol un peu débridé a permis de révéler un avion à la fois très gentil et très vif. Le centrage est passé de 25% (valeur conseillée du NACA 2415) à 10% !!! C'est une valeur plus que surprenante mais le comportement est devenu très sain et c'est désormais un régal à piloter (en plus je gagne 100 gr !). Il ne plane toujours pas bien et nécessite encore de faire des atterrissages du type "tangentage de planète à haute vitesse".

2006 : gouvernes agrandies, nouvelle aile plus grande (corde allongée) avec un profil plus mince (NACA 2412), train corrigé (pincement négatif). Ça devrait devenir intéressant...

 

Le Maroflyer II

Le dernier en date, l'usine à gaz d'options aérodynamiques. Basé sur un plan encarté agrandi et intégralement refondu pour lui donner un look de "RALLYE" version militaire avec une déco empruntée aux "ALIZÉ". Le bébé pèse 5 kg et sort à 115 gr/dm². Il est pourvu d'un train rentrant, de volets à fente, de becs de bord d'attaque et d'un démarreur intégré. Il est motorisé par un OS91FS avec une hélice bois 16:6 ou 16:8, largement suffisant en théorie. Il y a à bord 11 servos dont 7 dans l'aile. Les essais n'ont pas encore commencé... Note : il a été construit dans une chambre qui fait la surface de 2 lits une place avec une mini perceuse, un cutter et un pot de colle... pas mal de gymnastique pour le montage mais ça peut être un sport pour modéliste au régime.

Vue générale avec le master de la vérrière.

Il a de l'allure, non ?

Volets rentrés.

Volets sortis au premier cran, noter la fente.

Volets au premier cran, vue de coté.

Volets tout sortis, la fente devient très visible.

Volets tout sortis, vue de coté.

Tout sorti, vue de face.

Gros plan sur la surface des volets... ça doit porter.

Les becs en position rentrés.

Les becs en position sortis. L'avancement est de 1 cm, la fente est trés visible, ça doit donc marcher.

Détail sur l'installation du moteur avec la transmission du démarreur. La roue libre est dans la couronne en alu.

L'étambot magique en position fermée...

L'étambot magique en position ouverte, il laisse apparaître l'interrupteur et la prise de charge.

 

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